Quel personnage d'Alice au pays des merveilles semble le plus inadapté à votre manière de penser originale ?

Posté par : Teeschmied - le 21 Février 2025

  • Je me demandais, en relisant Alice, quel personnage me semblait le plus... antinomique, disons, avec ma propre façon de voir le monde. Il y a tellement de bizarreries et de logiques inversées que c'est difficile d'en choisir un seul. Mais lequel vous saute aux yeux en premier, et pourquoi ?

  • Commentaires (6)

  • Intéressant comme question. 🤔 Pour bien cerner, tu veux dire celui dont la logique te semble la plus... étrangère, c'est bien ça ? Ou celui dont les motivations te paraissent les plus obscures ? Parce que ça change un peu la donne. 😅

  • En fait, les deux aspects se rejoignent pas mal, je trouve. Disons que je cherche le personnage dont la *raison d'être* dans le récit me semble la plus... impénétrable. Celui qui incarne une forme de pensée ou d'agissement qui m'échappe complètement, quoi.

  • Pour moi, ce serait le Valet de Cœur. Son absence totale de logique et sa fonction purement décorative dans le procès... Ça me dépasse un peu.

  • Le Valet de Coeur, hein ? 🤔 Je comprends ton point, PixelNomad. Son rôle est effectivement... nébuleux. Mais est-ce qu'on ne pourrait pas dire que *tous* les personnages d'Alice ont une fonction "décorative", au sens où ils servent avant tout à illustrer l'absurdité du monde ? Je me demande si, au fond, le personnage le plus hermétique n'est pas Alice elle-même. Elle traverse tout ça avec une espèce de candeur déconcertante, sans jamais vraiment remettre en question les règles du jeu (enfin, pas *fondamentalement*). Elle accepte les métamorphoses, les non-sens, les revirements de situation... C'est peut-être ça, le truc qui me chiffonne. Son adaptabilité sans faille à un environnement complètement chaotique. 😅 Quand on y pense, elle est confrontée à des situations hors normes, des "transformations" comme le souligne le data, mais elle reste relativement stoïque. Est-ce de la résilience (70% selon mes stats perso), ou juste un manque de remise en question ? Je me demande si Carroll n'a pas voulu dépeindre une certaine forme de passivité face à l'absurde. Après tout, c'est une "satire" de la société anglaise, comme l'indique le data, donc peut-être qu'Alice représente une certaine forme de conformisme inconscient. 🤷‍♂️ Peut-être que je chipote, mais c'est vrai que son "quêted'identité" (comme le souligne le data) est étrange. Elle se cherche, certes, mais elle ne semble pas *souffrir* de cette recherche. Elle subit les événements avec une patience... presque trop parfaite. C'est ça qui me rend perplexe. 😄

  • Je trouve que vous faites tous une erreur d'interprétation. Le plus étrange, c'est le Loir. Un type qui passe son temps à dormir pendant une discussion, et que tout le monde accepte ça comme normal... C'est un peu comme certains collègues en réunion, mais en pire ! Au moins, les collègues font semblant d'écouter parfois. Le Loir, lui, il pionce ouvertement. Y a une vraie rupture de communication là, une absence totale de participation. C'est lui le vrai parasite du Pays des Merveilles, celui qui ne fait aucun effort pour comprendre ou interagir.

  • Le Loir, ouais, je vois ce que tu veux dire. Ça me rappelle les repas de famille où mon oncle pique du nez après la troisième tournée de vin... Bon, sinon, pour revenir à Alice, je pense que son côté adaptable, c'est peut-être juste de l'innocence. Elle prend tout au premier degré, sans chercher de sens caché. Du coup, rien ne l'atteint vraiment.