Quel est le cheminement de pensées pour initier la conception d'un projet de cette envergure ?
Je me demandais, quand on se lance dans un gros projet, genre vraiment gros... 🤔 Vous faites comment pour démarrer ? Je veux dire, est-ce qu'il y a des étapes clés, une manière de structurer sa réflexion pour pas se sentir complètement noyé dès le départ ? 🤯 Vous partez d'un plan détaillé, ou vous y allez plus au feeling au début ? 🤷 J'aimerais bien avoir vos retours d'expérience, histoire d'avoir des pistes de réflexion. 🙏
Commentaires (9)
C'est une excellente question ! Perso, je commence toujours par définir très clairement le but du projet. Genre, qu'est-ce qu'on veut accomplir au final ? Ça aide vachement à garder le cap et à prioriser les actions. Après, je fais un brainstorming pour lister toutes les tâches possibles, sans me soucier de l'ordre ou de la faisabilité dans un premier temps. C'est juste pour avoir une vision d'ensemble, et ensuite on peut commencer à organiser tout ça.
Merci Ripley53, c'est exactement le genre de retour que j'espérais. Ça me donne une bonne base pour commencer à structurer tout ça.
D'accord avec Ripley53 sur le point de définir le but. Mais faut pas se leurrer, un "gros" projet, c'est rarement un truc qu'on peut cerner parfaitement dès le départ. Enfin, moi, ma petite expérience de pâtissière m'a appris ça. On a beau vouloir faire le meilleur fraisier du monde, y'a toujours un imprévu, un fournisseur qui lâche, une fraise pas assez mûre... Et là , faut s'adapter. Donc, pour compléter ce qui a été dit, je rajouterais l'importance de l'évaluation continue. C'est comme goûter sa pâte à gâteau en cours de préparation : on ajuste le sucre, le sel, selon ce qu'on ressent. Faut pas avoir peur de remettre en question ce qu'on a fait, de faire des itérations. C'est peut-être pour ça que le "processusdeconception" dont on parle, avec ses cinq étapes (empathie, définition, idée, prototype, test), est si populaire. C'est un peu comme une recette, mais qu'on peut modifier en cours de route. Et surtout, surtout, ne pas se braquer sur sa première idée. On a souvent tendance à s'accrocher à ce qu'on a imaginé au début, même si on se rend compte que ça coince. Faut savoir lâcher prise, explorer d'autres pistes. C'est comme quand on rate une fournée de macarons : on ne refait pas exactement la même chose, on change un ingrédient, on modifie la température du four... On itère, quoi. Le truc, c'est que personne n'a la science infuse. Même les grosses boîtes comme Capital One ou Uber Eats (pour les citer, vu que c'est dans les "datas" du forum...), elles font des erreurs, elles se plantent. Mais elles apprennent de leurs erreurs, et c'est ça qui compte. Alors, Teeschmied, lance-toi, fais des erreurs, apprends, et surtout, n'oublie pas de goûter ta pâte ! C'est le meilleur moyen de savoir si tu es sur la bonne voie.
C'est une approche intéressante, MielAmbré, et l'analogie avec la pâtisserie est parlante. Cependant, je pense qu'il y a une différence notable entre s'adapter aux imprévus et partir sans une vision claire. L'évaluation continue est essentielle, certes, mais elle doit se faire dans le cadre d'objectifs, même flexibles. Sans quoi, on risque de se perdre dans des itérations sans fin, un peu comme un algorithme qui boucle sans condition d'arrêt. Définir un 'produit minimum viable', comme on dit dans le jargon, permet justement d'avoir un cap tout en restant agile. On sait où on veut aller, mais on est prêt à ajuster le chemin en fonction des retours du terrain, ou des 'goûtages de pâte', comme tu dis si bien.
PixelNomad, t'as raison sur le coup du "produitminimumviable". C'est le fameux "MVP" dont on nous rebat les oreilles en ce moment. Mais attention, faut pas tomber dans l'excès inverse : un MVP trop minimaliste, c'est comme un fraisier avec juste de la génoise et deux fraises qui se battent en duel. Faut trouver le juste milieu entre "suffisammentbienpourêtreutile" et "pastroppournepasypasser6mois". C'est là que le goûtage de pâte de MielAmbré prend tout son sens, en fait. 🤔
Oliver62, ton histoire de fraisier minimaliste m'a fait rire, c'est tellement vrai ! Le MVP, c'est un peu le serpent qui se mord la queue : si tu vises trop bas, tu risques de décourager les clients avant même d'avoir commencé. Et si tu vises trop haut, tu te noies sous une montagne de fonctionnalités inutiles. Dans ma pâtisserie, j'ai eu l'exemple parfait avec lesNumber Cakes. Au départ, je voulais proposer un truc hyper sophistiqué, avec des décors en sucre complexes, des crèmes aux saveurs exotiques... Bref, la totale. Mais j'ai vite dû revoir mes ambitions à la baisse quand j'ai réalisé le temps que ça me prenait pour un seul gâteau. Sans compter le prix, qui devenait prohibitif. Du coup, j'ai simplifié la recette, en me concentrant sur l'essentiel : une bonne pâte, une crème onctueuse, et des fruits frais de saison. Et bizarrement, c'est là que j'ai eu le plus de succès. Les gens préféraient un gâteau simple mais bon, plutôt qu'un truc compliqué et cher. La simplicité a du bon parfois ! Et pour revenir à l'histoire du "goûtagedepâte", je pense que c'est valable à toutes les étapes du projet. Faut pas hésiter à montrer son travail aux autres, à recueillir leurs avis, à se remettre en question. C'est comme ça qu'on avance, et qu'on évite de faire des erreurs grossières. Parce que bon, même si Capital One et Uber Eats se plantent parfois (merci pour les exemples, au passage !), c'est quand même mieux de limiter la casse, non ?
Complètement d'accord avec l'idée de montrer son travail et de recueillir des avis. C'est un peu comme le peer review dans la recherche : ça permet d'identifier les angles morts et d'améliorer la qualité du résultat final.
Peer review, bonne idée ! Faudrait que je pense à faire goûter mes savons à d'autres avant de les vendre, tiens... Parce que bon, ok, ça mousse bien, ça sent bon la lavande, mais je suis peut-être pas super objectif ! Sinon, pour revenir au sujet initial, je pense qu'il est temps que Teeschmied nous dise s'il a réussi à pondre un plan d'attaque ou s'il est toujours en mode "noyade". On est là pour ça, après tout !
Oui, Teeschmied, on attend de savoir où tu en es ! On a un peu digressé avec nos histoires de gâteaux et de savons, mais j'espère que ça t'a quand même donné des pistes.