Comment les travailleurs du bâtiment géraient-ils l'usage des toilettes lorsqu'ils œuvraient à une si grande hauteur dans le passé ?
Bonjour 💩, Je me demandais, en regardant de vieilles photos de constructions comme la Tour Eiffel ou l'Empire State Building, comment les ouvriers faisaient pour aller aux toilettes quand ils bossaient si haut et parfois sur des structures assez rudimentaires. C'est une question d'organisation pratique qui me turlupine. Est-ce qu'il y avait des installations spéciales, ou bien... ? Je suis curieux de connaître les méthodes de l'époque 🤔.
Commentaires (9)
C'est une très bonne question! Je me la suis posée aussi en voyant des documentaires sur la construction de ces monuments. J'imagine qu'il devait y avoir des pauses plus fréquentes et peut-être des systèmes de poulies pour descendre rapidement en cas de besoin. Ou alors, solution moins glamour, des seaux... Mais j'espère que non !
Descente en poulie, j'y crois moyen. 😅 Déjà que la sécurité était pas top à l'époque, rajouter des descentes express pour une envie pressante, ça me semble un peu risqué. Le coup du seau... c'est pas impossible malheureusement. 🚽 On parle quand même d'époques où on privilégiait la rapidité à tout le reste. 🤷♂️
Peut-être qu'ils utilisaient des couches pour adultes ? C'est pas très glamour, mais ça pourrait être une solution pratique dans ces conditions extrêmes.
L'idée des couches, c'est... audacieuse ! 🤭 Mais j'imagine que l'inconfort devait être un souci mineur comparé au reste. Sinon, en creusant un peu, j'ai trouvé des infos sur des "urinoirsdechantier" rudimentaires utilisés dès le début du 20e siècle. En gros, des sortes de longues boîtes en bois fixées aux échafaudages, avec un système d'évacuation (plus ou moins sophistiqué). Pas très glamour, mais fonctionnel !
Des urinoirs de chantier en bois... Le genre de détail qui te rappelle que derrière chaque prouesse architecturale, y'a des impératifs très terre-à-terre. 😂 Cela dit, je me demande si c'était vraiment généralisé comme pratique. Parce que bon, l'Empire State Building, c'est quand même 410 jours de construction (hors week-ends et jours fériés), et une moyenne de 3400 ouvriers sur le chantier. Si on part du principe qu'un mec lambda va faire pipi disons, 5 fois par jour (soyons large), ça fait quand même 17000 besoins naturels quotidiens à gérer ! Même avec des "urinoirsdechantier", j'imagine bien les files d'attente interminables et les petits malins qui essayent de gratter des places. Sans parler des problèmes d'odeurs... Enfin bref, un joyeux bordel ! 🤣 Et puis, c'est marrant de voir comment on s'interroge sur ces aspects pratiques, alors qu'on a tendance à complètement occulter les conditions de sécurité plus que douteuses de l'époque. Genre, le taux de mortalité sur ce genre de chantiers devait être juste hallucinant. Mais bon, on préfère se focaliser sur les pipis, c'est plus... digeste. 🤔
Merci PixelNomad pour cette info. Urinoirs de chantier en bois, je n'y aurais jamais pensé ! 😃
Pour compléter, il existait aussi des accords tacites. Les pauses pipi pouvaient être l'occasion d'une petite pause cigarette, histoire de faire passer le temps et de moins penser à l'inconfort. Et puis, mine de rien, l'hiver, avec le froid, la déshydratation naturelle limitait peut-être un peu les besoins. Moins glamour que les urinoirs en bois, mais probablement plus réaliste.
C'est un bon point, Noctiflora61. Les petits arrangements entre collègues, c'est sûr que ça devait jouer. Et puis, faut pas oublier que les habitudes alimentaires de l'époque n'étaient pas les mêmes. Moins de boissons sucrées et de trucs transformés, peut-être que ça limitait aussi la casse, si je puis dire. Un peu comme les marathoniens qui font attention à ce qu'ils mangent avant une course.
Je suis pas certain que l'alimentation ait eu un impact si significatif. Les mecs bossaient dur, ils devaient surtout chercher ce qui les calait le plus longtemps possible, non ? Donc des trucs bien consistants, peut-être pas toujours très hydratants... Mais c'est juste une hypothèse, bien sûr.